Communiqué de presse 2021/16 de la commune de Rüdersdorf bei Berlin
Jusqu'à nouvel ordre, le ponton de l'aire de baignade du Kleines Stienitzsee doit être fermé aux baigneurs, tout comme l'île de ventilation. Après qu'une expertise du service scientifique du parlement du Land de Brandebourg ait abordé l'année dernière la question de la responsabilité des communes sur les lieux de baignade, la baignade publique au Kleines Stienitzsee a également été examinée.
Dans l'ensemble, la jurisprudence de ces dernières années a évolué en défaveur des communes et les rend plus responsables d'éventuels accidents. En raison des attractions dites typiques de la piscine (ponton et île d'aération), la commune de Rüdersdorf bei Berlin devrait assurer une surveillance régulière de la baignade. Cela n'est toutefois pas réalisable, ni en termes de personnel, ni en termes d'organisation.
Le deuxième problème de la passerelle est la profondeur insuffisante de l'eau (environ 1,30 m à l'endroit le plus profond), ce qui entraîne un risque de blessure important en cas de plongeon. Étant donné que les installations existantes ne sont pas sûres dans leur forme actuelle, l'îlot d'aération et la passerelle doivent être fermés par des mesures structurelles et des panneaux. C'est ce qui ressort d'une demande auprès de l'assureur des communes (KSA) et d'une visite sur place avec un expert de la Deutsche Gesellschaft für Badewesen GmbH.
En ce qui concerne la passerelle en particulier, une solution doit être trouvée le plus rapidement possible pour qu'elle ne serve plus à sauter, mais qu'elle permette néanmoins d'entrer dans l'eau par une échelle.
Il semble que ce problème concerne de nombreuses communes et qu'il existe une grande incertitude parmi les responsables.
La maire Sabine Löser explique : "Il est difficile de comprendre pourquoi une passerelle utilisée depuis des décennies ne peut plus être utilisée ou doit être surveillée. En même temps, après avoir été informés de la responsabilité et de l'obligation de sécurité, nous devons agir immédiatement. Je considère qu'il est du devoir du législateur d'établir des règles proches de la réalité. La situation actuelle n'est pas acceptable, en particulier dans un Land aussi riche en lacs que le Brandebourg".